Archives de catégorie : Colloques, Journées d’études

Appel à communicaction journée d’études “Activismes et artivismes. Recherche-action et recherche-création depuis l’Amérique latine”, 06 juin 2025

Activismes et artivismes,
recherche-action et recherche-création
depuis l’Amérique latine

 

Appel à communication pour journée d’études internationale

GRECUN-CRIIA-UR Études romanes

Vendredi 6 juin 2025, campus Nanterre

Contacts :
Diana.burgosvigna@parisnanterre.fr
esinardet@parisnanterre.fr

Le recours aux mobilisations artistiques s’impose comme un répertoire d’action de plus en plus prisé, notamment dans le cadre des mouvements de revendication portés par les minorités ou en faveur des droits sexuels, ainsi que dans les luttes pour une diversité de droits, allant du droit au logement à la démocratie participative, en passant par le droit à la ville. Les performances, happenings et autres interventions dans l’espace public se sont ainsi imposés comme des formes d’action communes, au point que le terme d’« artivisme » a émergé pour les désigner (Delgado, 2013 ; Quiroz, 2021). Ce phénomène, manifeste dans divers mouvements sociaux, est particulièrement notable à partir de 2011, avec des événements tels que le 15M à Madrid (recours au flamenco et aux flash mobs), Occupy Wall Street aux États-Unis ou encore le mouvement #YoSoy132 à Mexico en 2012. Les mouvements de contestation rivalisent alors de créativité pour faire entendre leurs revendications dans des espaces variés, le plus souvent urbains (Burgos-Vigna & Ghorra-Gobin, 2021). Ces démarches visent fréquemment à dénoncer les structures d’une société classiste, extractiviste et patriarcale, tout en affirmant des droits collectifs ou individuels dans des contextes marqués par les conflits et de profondes inégalités.

Les mouvements féministes, en particulier, accordent une place centrale aux expressions artistiques (Gil, 2011 ; Courau, 2022). En Amérique latine, des exemples marquants incluent les siluetazos (silhouettes tracées au sol dans le cadre des mobilisations contre la violence de genre) du mouvement Ni una menos, les performances dénonçant les stérilisations forcées de femmes autochtones au Pérou, ou encore la célèbre performance Un violador en tu camino du collectif chilien Las Tesis. L’intégration de formes culturelles dans ces dynamiques contestataires s’explique notamment par leur fort potentiel émotionnel, qui contribue à nourrir une réflexion sur la démocratie des émotions (Blondiaux & Traini, 2023 ; Faure & Négrier, 2022). Les arts jouent également un rôle central dans la visibilisation des mémoires « autres », celles des victimes oubliées et des groupes subalternes, en offrant des moyens d’expression puissants pour rendre visibles des récits marginalisés (Sinardet, 2022). À travers des performances, des installations ou des pratiques visuelles comme les arpilleras (tapisseries brodées, voir l’exposition Moravia imaginée à l’Université Paris Nanterre[1]), les artistes et les activistes tissent des ponts entre mémoire collective et revendications politiques. Ces formes d’expression permettent de dénoncer les violences historiques, qu’elles soient liées aux dictatures, aux conflits armés ou aux discriminations systémiques, tout en valorisant les identités et les savoirs des communautés subalternes (Arenas Grisales & Toro Tamayo, 2021). Elles inscrivent les luttes pour la justice et la mémoire dans l’espace public, créant ainsi des lieux de résistance symbolique et de réparation collective (Sinardet & Toro Tamayo, 2022).

Pour analyser ces phénomènes, les recherches en sciences humaines et sociales s’orientent vers de nouvelles pratiques permettant une observation approfondie et innovante des processus, notamment par la co-construction des productions entre chercheur·e·s et artistes. Ces méthodologies, souvent regroupées sous les appellations de « recherche-action » ou « recherche-création », semblent particulièrement développées dans les Amériques, où elles suscitent un intérêt croissant au sein de nombreux laboratoires. Au Canada, le Conseil de recherche en sciences humaines définit ainsi la recherche-création : « une approche de recherche combinant des pratiques de création et de recherche universitaires, favorisant la production de connaissances et l’innovation grâce à l’expression artistique, l’analyse scientifique et l’expérimentation. Le processus de création, partie intégrante de l’activité de recherche, permet de produire des œuvres étoffées sous diverses formes d’art » [2].

En France, la recherche-action et la recherche-création commencent à investir certains espaces de réflexion au sein de l’université. La revue Marges a récemment consacré un numéro spécial à ces approches, soulignant leur application dans des disciplines telles que la traductologie ou la littérature. Par ailleurs, l’essor des humanités numériques constitue un terreau fertile pour ces démarches, en favorisant les croisements entre innovations artistiques et académiques (Candon Mena, 2019 ; Seyeux, 2025). Du côté des formations, certaines universités ont mis en place des doctorats par projet, contribuant à la reconnaissance institutionnelle de ces méthodologies. Un exemple notable est l’École Universitaire de Recherche ArTec (EUR ArTec, https://eur-artec.fr), dont le CRIIA UR Études romanes de Paris Nanterre est partie prenante. EUR ArTec soutient activement des projets qui explorent les liens entre arts, technologies et société, en mettant l’accent sur la création comme processus de production de savoirs. En réunissant des chercheurs, des artistes et des praticiens autour de projets collaboratifs, EUR ArTec offre un cadre propice à l’expérimentation et à la réflexion critique.

La journée d’études du 6 juin 2025, consacrée à la présentation de projets de recherche-action et de recherche-création issus d’Amérique latine, offrira une occasion privilégiée d’examiner ces pratiques innovantes. Elle visera notamment à interroger la relation entre chercheur·e·s et artistes, en explorant les dynamiques d’influence réciproque entre le travail artistique et le travail scientifique lorsqu’ils convergent autour d’un même objet ou terrain. Cette réflexion permettra d’analyser les enrichissements mutuels qui émergent de ces collaborations interdisciplinaires, tout en mettant en lumière les défis et les potentialités qu’elles engendrent.

 

Format : tables rondes et ateliers de recherche-création

Propositions d’intervention à envoyer à diana.burgosvigna@parisnanterre.fr et à esinardet@parisnanterre.fr au plus tard le 11 avril 2025

Bibliographie indicative

ARENAS GRISALES Sandra Patricia & TORO TAMAYO Luis Carlos, Representar las memorias, Medellín, Escuela Interamericana de Bibliotecología, 2021.

BLONDIAUX Loïc & Christophe TRAINI, La démocratie des émotions, Paris, Presses de Sciences- Po, 2018.

BURGOS-VIGNA Diana, GHORRA-GOBIN Cynthia, « Villes et culture dans les Amériques », dans IdeAs, Idées d’Amériques, n°17, 2021. http://journals.openedition.org/ideas/10858 DOI : https://doi.org/10.4000/ideas.10858

CANDON-MENA José, « Movilización cultural y artística en los movimientos tecnopolíticos contemporáneos », Teknokultura. Revista de Cultura Digital y Movimientos Sociales, 16(1), 2019, 11-31. https://doi.org/10.5209/TEKN.63162

CANDON-MENA José, « Identidad colectiva y cultura digital en México : del EZLN al movimiento #yosoy132 », Virtualis, 2019. https://www.revistavirtualis.mx/index.php/virtualis/article/view/268/299

COURAU Thérèse, « Introduction. Activisme artistique et renouveau du militantisme en Amérique latine : performer le XXIe siècle », L’Ordinaire des Amériques, n° 228, 2022. URL: http://journals.openedition.org/orda/6919; DOI:https://doi.org/10.4000/orda.6919

DABENE Olivier, Street Art and Democracy in Latin America, Londres, Palgrave Macmillan, 2020.

DELGADO Manuel, « Artivismo y pospolítica. Sobre la estetización de las luchas sociales en contextos urbanos », Institut Català d ́Antropologia QuAderns-e, n°18 (2), 2013, pp. 68-80. https://raco.cat/index.php/QuadernseICA/article/view/274290/362359

EYERMAN Ron, JAMISON Andrew (1998). Music and Social Movements. Cambridge, Cambridge University Press. https://doi.org/10.1017/CBO9780511628139

FAURE Alain & Emmanuel NEGRIER, La politique à l’épreuve des émotions, Presses de l’Université de Rennes, 2022.

GIL Silvia L., Nuevos feminismos. Sentidos comunes en la dispersión: una historia de trayectorias y rupturas en el Estado español, Madrid, Traficantes de Sueños, 2011.

LEFEBVRE Henri, Le Droit à la ville suivi de Espace et politique, Paris, Anthropos [1968] 1972.

—, La production de l’espace, Paris, Anthropos, 1974.

LONGONI Ana, « Muralisme militant », Cultures & Conflits, n°98, été 2015. URL : http://journals.openedition.org/conflits/19046 ; DOI : https://doi.org/10.4000/conflits.19046

QUIROZ Lissell, Féminismes et artivismes dans les Amériques (XXè-XXIè siècles), Presses universitaires de Rouen et du Havre, collection Genre à lire et à penser, 2021.

RECHERCHE-CREATION, Revue Marges, n° 39 (2), 2024.

SEYEUX Yann, « L’iconoclasme en 3D : conserver les traces de l’Estallido social sur le monument à Baquedano. Santiago du Chili (2019-2021) », Nuevo Mundo Mundos NuevosImages, mémoires et sons. URL : http://journals.openedition.org/nuevomundo/93519 ; DOI : https://doi.org/10.4000/nuevomundo.93519

SINARDET Emmanuelle, “Arte y memoria: los contenedores de memoria de Érika Diettes”, Revista Cadernos de Letras, Brésil, Letícia Mazzucchi Ferreira, Luis Carlos Toro Tamayo (ed.), Entre excessos e esquecimentos: questões contemporâneas sobre a memória, n°37, maio-agosto 2020, pp. 59-71. https://periodicos.ufpel.edu.br/ojs2/index.php/cadernodeletras/article/view/18200

SINARDET Emmanuelle & TORO TAMAYO Luis Carlos, Construire les mémoires politiques : discours et pratiques esthétiques de résistance en Amérique latine. Construir las memorias políticas: discursos y prácticas estéticas de resistencia en América Latina, numéro thématique de la revue CRISOL, série 2, n° 21, mars 2022. https://crisol.parisnanterre.fr/index.php/crisol/issue/view/81

SWIDLER Ann, “Culture in Action: Symbols and Strategies”, American Sociological Review, n° 51, 1986, pp. 273-286.

 


[1] https://criia.parisnanterre.fr/navigation/manifestations/inauguration-de-lexposition-broderies-et-memoires-audiovisuelles-la-moravia-imaginee

Colloque international “Des nourritures terrestres en Équateur : aliments, pratiques alimentaires et identité(s)”, 27 mars 2025 au 28 mars 2025

Le Centre d’études équatoriennes organise le colloque international

“Des nourritures terrestres en Équateur : aliments, pratiques alimentaires et identité(s)” pour ses 50 ans (1975-2025) 

 27 mars 2025 au 28 mars 2025

 

Lieu : Salle des conférences, Bâtiment Max Weber, Université Paris Nanterre

Coloquio internacional: Idealización, tensionesy transformaciones en las imágenes de laCiudad de México (1821-2024), 20 et 21 novembre 2024

Coloquio internacional

Idealización, tensiones y transformaciones en las imágenes de la Ciudad de México (1821-2024)

Mercredi 20 et Jeudi 21 novembre 2024


Campus de Paris Nanterre- bâtiment Max Weber

Co-organisé par le CRIIA – (UR études romanes) et la DEH de l’INAH (Mexique)

Programme

Mercredi 20 novembre


14h30. Ouverture- Zoraida Carandell / Emmanuelle Sinardet (direction du CRIIA)


14h40. Conférence inaugurale – Arnaud Exbalin– (ESNA Mondes Américains): La Ciudad de México antes de la independencia, tensiones y transformaciones

15h15. Exportar la ciudad: circulación de imágenes de la Ciudad de México en exposiciones parisinas


Alejandro Adalberto Mejía (Université Paul Valéry Montpellier 3; Institut de Recherche Intersite en Études Culturelles (IRIEC – 740) – «Agruparse o morir». México y el colectivo artístico Los Grupos en la X Bienal de Jóvenes de París de 1977.


Esteban Sánchez Oecónomo (EHESS, Mondes Américains) – Las ciencias geográficas mexicanas en las exposiciones universales (1851-1900). Imágenes de la Ciudad de México y sus alrededores, entre infraestructuras científicas y naturaleza prolífica.


Débat

16h20. Los “tipos” de México: idealización, tradición y modernización


Arturo Aguilar Ochoa (Benemérita Universidad Autónoma de Puebla, México) – Victor Theubet y la Ciudad de México en un año decisivo: 1821.


Marisol Osorio Chávez (Estudiante de doctorado en Historia del Arte, UNAM, México) – La Ciudad de México a través del Álbum Mexicano. Periódico de literatura, artes y bellas letras (1849): el cuestionamiento de los tipos populares de antiguo régimen.


María José Esparza Liberal (Instituto de Investigaciones Estéticas, UNAM) – Los habitantes de la Ciudad de México a través de su representación en figuras de cera. La dinastía de los Hidalgo.
Débat

18h00. Planificación y gestión urbana de la Ciudad de México: la idealización y su desafío


José Daniel Serrano Juárez (Instituto de Geografía, UNAM, México) – Sesgos de producción cultural en la cartografía sobre la Ciudad de México en el siglo XIX


Erika Angélica Alcantar García (Estudiante de doctorado, Posgrado en Urbanismo, UNAM, México) – Tensiones en la utopía urbana: planes y proyectos modernizadores en la Ciudad de México (1933-1978)

Débat 

Jeudi 21 novembre

Visible en ligne : https://youtube.com/live/63Hy1V5LgUc?feature=share

15h. Imágenes de crisis en la Ciudad de México

Marion Gautreau (Département d’études hispaniques et hispano-américaines / Enseignante à l’IPEAT (Institut d’études sur les Amériques) / FRAMESPA (UMR 5136) / Université Toulouse 2 – Jean Jaurès)_- El 19S de 2017 y la propagación de ondas a través de las redes sociales: análisis de posts y de la publicación 19S Ciudad solidaria


Pauline Coeuret (Estudiante de doctorado UPN, Etudes Romanes) – Las marchas en contra de las violencias de género en la Ciudad de México (2017-2023): memoria, resistencia y reconfiguración del espacio.


Débat 


16h05. Helia Bonilla (INAH, DEH)- Ocultar la crisis: el álbum México y sus alrededores (1855-1869)


Aram Alejandro Mena Álvarez (Estudiante de doctorado en Historia del Arte, UNAM, México) – La Alameda durante la ocupación francesa de la Ciudad de México (1862-1867), visiones contrapuestas: desde la mirada de la invasión y desde la mirada de la resistencia.


Débat – pause

17h20. Memoria colonial y prehispánica en la Ciudad de México


Itzel Rodríguez Mortellaro (Facultad de Filosofía y Letras, UNAM): Los murales de José Clemente Orozco en el Templo de Jesús Nazareno: arte, visualidad y memoria histórica de la Ciudad de México


Deysi Cristina Hernández Hernández (estudiante de doctorado, Escuela Nacional de Antropología e Historia, INAH): Nicolás Mariscal: precursor en la revaloración de la arquitectura colonial como fundamento de una arquitectura nacional (1900-1904)

Débat


18h25. Helia Bonilla y Marie Lecouvey (INAH, DEH /UPN, Etudes Romanes): Elementos finales y resumen del coloquio

18h45. Clôture – Delia Salazar, directora de la Dirección de Estudios Históricos, Instituto Nacional de Antropología e Historia, México

Journée d’études : “Quels corpus pour la recherche en civilisation latino-américaine contemporaine à l’ère du numérique ?”, vendredi 13 septembre 2024

 

Journée d’études internationale du CRIIA – GRECUN (UR Études romanes)

Quels corpus pour la recherche en civilisation latino-américaine contemporaine à l’ère du numérique ?

 

Vendredi 13 septembre 2024

Campus de Paris Nanterre – bâtiment Max Weber

Programme  :

9h00 – Accueil

9h30-10h – Ouverture

Diana Burgos-Vigna, Directrice adjointe de l’UR études romanes.

Emmanuelle Sinardet, Codirectrice du CRIIA. Présentation du projet Ecos Nord Colombie 2023 ARMEP « Archives et mémoires plurielles en Colombie après les Accords de Paix ».

Conférence d’ouverture – 10h-10h40

Enrique Fernandez Domingo, Professeur de l’Université Paris 8-LER : « Quel corpus de sources pour un projet de recherche sur la culture du voyage latino-américain ? »

Pause – 10h40-11h

Table 1 : Corpus artistiques et mémoire – 11h00-12h30 (modérée par Dalila Lehmann-Chine)

Luis Carlos Toro Tamayo. Profesor Universidad de Antioquia y Miyer Johana Paniagua Sánchez, Estudiante, Universidad de Antioquia: “Memorias de la guerra. Mochilas portadoras de recuerdos”.

Juliana Marín Taborda, Doctoranda de la Universidad de Antioquia / Université Toulouse Jean Jaurès: “Fabular cuerpos-acontecimiento como resistencia a la muerte”.

Sebastián Hernández Giraldo, Maestría en Estudios y Creación Audiovisual, Universidad de Antioquia: “Arte, política e Historia: una aproximación audiovisual a la memoria histórica de la Violencia Bipartidista en Colombia a través del cine, el documental y la investigación creativa”.

12h30-13h30 – Vernissage de l’exposition

Bordando artefactos, Tejiendo recuerdos. Moravia Imaginada. Audiovisuales y Memorias :

Exposition de créations et récits textils, d’objets de mémoire, cinéma, vidéo et de patrimoine vivant réalisée par les collectifs El Costurero de Moravia et Rememora de Medellín (Colombie).

Table 2 : Pratiques individuelles et collectives comme corpus – 13h30-15h (modérée par Marie Lecouvey)

Víctor Hugo Jiménez Durango, Investigador y Profesor de la Escuela Interamericana de Bibliotecología, Universidad de Antioquia:            “Bordando artefactos, tejiendo recuerdos. Maleta textil para la activación del cine documental del barrio: Moravia Imaginada”.

Laura Lema Silva, Maîtresse de conférences de l’Université Paris Est-Créteil – Imager : “Sentidos plurales de la paz en Colombia: los retos de la investigación participativa”.

Pause – 15h-15h30

Table 3 : Réseaux et archives numériques – 15h30 -17h (modérée par Natalia Molinaro)

Victoria Gallion Licata, doctorante de CYU Cergy Paris – AGORA: “Las redes sociales como nuevos recursos para compensar la falta de literatura antropológica sobre la maternidad en los Andes:  el ejemplo de la cuenta Instagram y Tiktok @parterasdelmundo”.

Yann Seyeux, doctorant de l’Université Paris Nanterre / Universidad de Cádiz, CRIIA UR Études romanes : “Las políticas digitales: un corpus contemporáneo (ya) en peligro de desaparición. Estudio del caso ecuatoriano”.

17h00-17h30: Clôture

Avec l’appui de la Commission Recherche de l’UPN et du Fondo para la democratización del conocimiento académico, la comunicacion pública de la ciencia y la apropiación social del conocimiento de la Universidad de Antioquia.

Appel à communications – Coloquio Chile 7: Chile y los conflictos locales, regionales y globales (siglos XIX-XXI)

Coloquio Chile 7: Chile y los conflictos locales, regionales y globales (siglos XIX-XXI)

 

Université Paris 8/Université Paris-Nanterre/ Université de Córdoba (Esp)/ Université Lumière-Lyon 2
 Fechas: 5-6 de junio de 2025

 

Lugar del evento: Université Paris 8/ Université Paris Nanterre

Fecha límite para recibir propuestas:  1° de noviembre de 2024

Selección de propuestas: diciembre 2024

 

Mail de los organizadores:

Juan Luis Carrellán Ruiz (Córdoba): juancarrellan@hotmail.com

Alvar De la Llosa (Lyon): alvar.delallosa@univ-lyon2.fr

Enrique Fernández Domingo (Paris 8): enrique.fernandez@yahoo.fr

Nathalie Jammet-Arias (Nanterre) : nathalie.jammetarias@yahoo.fr

 

De las guerras internacionales a las guerras civiles, de las luchas sociales a los enfrentamientos culturales, de las reivindicaciones de los pueblos indígenas a las protestas antiglobalización, de la economía capitalista a la defensa de la naturaleza, el conflicto es una forma universal de relación y, a su vez, un fenómeno histórico con características propias a una sociedad precisa[1]. Sin embargo, la pluralidad de modelos de conflicto dificulta la comprensión de sus límites y su captación como objeto de estudio.

Definido como una situación relacional estructurada en torno a la divergencia existente entre individuos o grupos de la sociedad o entre sociedades[2], como un encuentro entre elementos o sentimientos opuestos[3], el conflicto revela oposiciones, solidaridades y dinámicas de poder dentro de un sistema social situado en el espacio y en el tiempo[4].

El conflicto implica también incompatibilidad (de objetivos, intereses, sentimientos) y antagonismo más o menos visibles. Este puede adoptar muchas formas -abierto, cerrado, individual, colectivo, doméstico, violento, institucionalizado, etc.- y afectar al conjunto de las esferas de la vida social.

Su forma cambia según el periodo histórico en el que tiene lugar ya que los contornos, las ambiciones, los actores y los lugares no son los mismos según las épocas. Su naturaleza y estructura también cambian en función del contexto en el que se produce: tipo de régimen político, estructuras económicas, derechos políticos y sociales, internacional, nacional, local, etc.

El conflicto expresa una situación relacional estructurada entorno al antagonismo y su origen puede revelar la presencia simultánea de fuerzas opuestas, de desacuerdos (sobre valores, opiniones, posiciones, etc.), de la rivalidad de los actores que compiten por alcanzar el mismo objetivo o poseer el mismo objeto (persona, propiedad, estatus, territorio, etc.) o incluso la enemistad emocional (antipatía, hostilidad, odio, etc.) [5].

Así pues, el conflicto, que puede estar latente o ser manifiesto y abierto -como en el caso, por ejemplo, de una revolución, una guerra o una huelga-, aparece como un rasgo intrínseco de las relaciones humanas que puede adoptar diferentes formas y desempeñar un papel en la dinámica y la evolución tanto de los individuos como de los grupos sociales. Puede considerarse también como un punto de ruptura que contribuye a la transformación de la sociedad al poner en cuestión normas, prácticas, territorios y representaciones que el conflicto las sitúa en un proceso de negociación.

Es a partir de esta constatación que las teorías del conflicto consideran que la disensión y las relaciones conflictivas son constitutivas del orden social. Toda sociedad está formada por intereses antagónicos, divisiones y tensiones que no necesariamente desembocan en un conflicto abierto. Sin embargo, los distintos enfoques propuestos por las ciencias sociales consideran que el conflicto es una amenaza para el orden social y una disfunción que hay que ajustar o, por el contrario, que el conflicto es un elemento de regulación, un factor de integración[6] o incluso un elemento clave del cambio social y de la producción social[7].

El conflicto es, por lo tanto, una oposición estructural y estructurante que crea y recrea, redefine y reconfigura los espacios socio-políticos y los actores implicados en su resolución, que movilizan los medios de acción propios de su sociedad, su cultura y el objeto mismo de su disputa. Al mismo tiempo, el conflicto revela las tensiones internas de una sociedad y moviliza nuevas solidaridades.

El objetivo de este coloquio pluridisciplinario será considerar el conflicto en toda su complejidad (naturaleza, forma, intensidad, lugares, consecuencias, temporalidad, actores individuales o colectivos) y propone analizar las características de los implicados y los niveles de conflictividad en los diferentes conflictos que han atravesado la historia de Chile de los siglos XIX y XXI. A partir de las distintas líneas de investigación, el coloquio propone dar una nueva mirada al conflicto en la historia contemporánea de Chile, analizando la relación entre antagonismo, solidaridad y resolución, y dar una dimensión crítica a la noción de agentividad[8].

Niveles de análisis propuestos: internacional, nacional y local

– internacional:

Conflictos fronterizos de Chile

Chile frente a los conflictos armados regionales y mundiales

Conflictos originados por competencias económicas y comerciales

– nacional:

Conflictos políticos

Movimientos sociales y huelgas, rebelión, sedición, tensiones dentro del Estado

Reivindicaciones y luchas de los pueblos originarios y represión

Conflictos en torno a nuevos derechos (mujeres, LGBTQ+…)

Controversias historiográficas y memorias conflictivas

Controversias literarias y estéticas

– local:

Tensiones y conflictos entre regiones y ciudades

Conflictos en torno a grandes proyectos económicos y a la defensa de la naturaleza

 

***********************

Des guerres internationales aux guerres civiles, des luttes sociales aux confrontations culturelles, des manifestations altermondialistes aux revendications des peuples autochtones, de l’économie capitaliste à la défense de la nature, la pluralité des modèles du conflit rend difficile la compréhension de ses limites et de ses objets. Bien que le conflit soit une forme de relation universelle, il n’en est pas moins un phénomène historique.

Défini comme une situation relationnelle structurée autour d’une divergence entre individus ou groupes dans la société ou une confrontation entre sociétés, comme une rencontre d’éléments ou de sentiments contraires qui s’opposent, le conflit révèle les oppositions, les solidarités et les dynamiques de pouvoir au sein d’un système social situé dans l’espace et dans le temps.

Le conflit suppose aussi une incompatibilité (d’objectifs, d’intérêts, de sentiments) et un antagonisme plus ou moins déclaré. Il peut revêtir de multiples formes -ouvert, fermé, individuel, collectif, domestique, sauvage, institutionnalisé, etc.- et il n’épargne aucun domaine de la vie sociale puisqu’il peut se produire aussi bien dans la sphère politique, familiale, professionnelle, économique que culturelle.

Autrement dit, sa forme dominante évolue au gré des époques puisqu’il ne porte pas sur les mêmes objets, ne prend pas les mêmes contours, n’est pas porté par les mêmes acteurs et ne se déroule pas dans les mêmes endroits selon les périodes. Sa nature et sa structure changent également en fonction du cadre contextuel dans lequel il s’inscrit : type de régime politique, structure de l’économie et de la main d’œuvre, somme des droits politiques, économiques et sociaux octroyés, international, national, local, …

Situation relationnelle structurée autour d’un antagonisme, le conflit peut être dû à la présence simultanée de forces opposées, à un désaccord (sur des valeurs, des opinions, des positions…), à une rivalité lorsque des acteurs sont en compétition pour atteindre le même but ou posséder le même objet (personne, bien, statut, territoire…) ou à une inimitié affective (antipathie, hostilité, haine…).

Le conflit, qui peut être manifeste et ouvert dans le cas d’une révolution, d’une guerre ou encore d’une grève ou aussi à l’état latent, apparait donc comme une donnée inévitable et inéluctable des relations humaines pouvant revêtir des formes différentes et jouant un rôle dans la dynamique et l’évolution des individus et des collectivités. Il peut être envisagé comme un point de rupture, un bouleversement et participe à la transformation des sociétés par la remise en question des normes, pratiques, territoires et représentations, sans cesse renégociés.

Les théories du conflit considèrent ainsi que dissensions et rapports conflictuels sont constitutifs de l’ordre social. Toute société est faite d’intérêts antagonistes, de divisions et de tensions qui ne se soldent pas nécessairement par des luttes déclarées. Cependant, les différentes approches proposées par les sciences sociales voient dans les conflits une menace pour l’ordre social et un dysfonctionnement à réguler ou considèrent, à l’inverse, que le conflit est un élément de régulation, un facteur d’intégration ou même un élément clé du changement social et la production de la société.

Le conflit est donc une opposition structurelle et structurante qui crée et recrée, redéfinit et reconfigure les territoires et les acteurs impliqués dans sa résolution qui mobilisent les moyens d’action spécifiques à leur société, leur culture et à l’objet même de leur contentieux. Le conflit révèle en même temps les tensions internes à un système d’acteurs et mobilise de nouvelles solidarités.

L’objectif de ce colloque pluridisciplinaire sera de considérer le conflit dans toute sa complexité (nature, forme, intensité, lieux, conséquences, temporalité) et de propose d’analyser les caractéristiques des acteurs impliqués et les niveaux de conflictualité qui ont eu cours dans les différents conflits qui ont traversé l’histoire du Chili du XIX au XXI siècles. A partir de différents axes de recherche, le colloque propose de porter un nouveau regard sur le conflit dans l’histoire contemporaine du Chili à partir de l’analyse de l’articulation entre antagonisme, solidarités et résolution et une dimension critique para rapport à la notion d’agentivité.

Niveaux d’analyse proposés : international, national, local

– international :

Conflits frontaliers du Chili

Le Chili face aux conflits armés interantionaux

Confits liés à la concurrence économique et commerciale

– national :

Mouvements sociaux et grèves, rébellion, sédition, tensions au sein de l’État.

Revendications et luttes des peuples indigènes et répression.

Conflits autour de l’affirmation de nouveaux droits (femmes, LGBTQ+…).

Controverses historiographiques et mémoires conflictuelles

Controverses littéraires et esthétiques

– locales :

Tensions et conflits entre régions et villes.

Conflits relatifs à de grands projets, défense de la nature.

[1] Mariano Salomone, “Leer el conflicto social. América Latina en tiempos de crisis civilizatoria”, Espacio Abierto, vol. 25, núm. 1, enero-marzo, 2016, pp. 5-22; David Díaz Arias, Javier Franzé, Ronny José Viales Hurtado, América Latina: Conceptos y Conflictos, Editorial Nuevas Perspectivas- Universidad Complutense, Universidad La República – Universidad de Costa Rica, 2011; Paul Almeida y Alexis Cordero (eds.), Movimientos sociales en América Latina: perspectivas, tendencias y casos. Buenos Aires: CLACSO, 2017; Daniel Camacho, “Movimientos sociales, algunas definiciones conceptuales”, Revista de Ciencias Sociales de la Universidad de Costa Rica, n° 37-38, 1987, pp. 7-21.

[2] James March, Herbert Simon, Organizations, New York, Wiley, 1958.

[3] Patrice Mann, « Conflit social », Dictionnaire de sociologie, Paris, Seuil, 1999, pp. 102-104.

[4]  Sidney Tarrow, Charles Tilly, Politique(s) du conflit. De la grève à la révolution, Les Presses de Sciences Po, coll. « Références », 2015.

[5] Marc Edmond et Dominique Picard. « Conflit et relation », Gestalt, vol. 46, no. 1, 2015, pp. 129-142.

[6] Georg Simmel, Le conflit, Paris, Circé, [1908], 1995.

[7] Alain Touraine, Production de la société, Paris, Seuil, 1973.

[8] Jacques Guilhaumou, « Autour du concept d’agentivité », Rives méditerranéennes, n° 41, 2012, pp. 25‑34.

Appel à communication – JE 13 septembre 2024

Appel à communications

Journée d’études internationale

 

Quels corpus pour la recherche

en civilisation latino-américaine contemporaine

à l’ère du numérique ?

 

Le vendredi 13 septembre 2024

 

Campus de Paris Nanterre Université

CRIIA – GRECUN (UR études romanes)

 

 

Cette journée d’études internationale clôture un cycle de réflexion de deux années, mené au sein du GRECUN, autour des objets et des méthodologies de la recherche de ce qu’il est convenu d’appeler, en France, la « civilisation » latino-américaine, et sur la « civilisation » latino-américaine contemporaine plus spécifiquement[1]. Ces questionnements épistémologiques, dans la continuité de ceux portés par plusieurs collègues américanistes du Nord et du Sud ces dernières années[2], avaient pour objectif de mieux définir les contours de ce champ de recherche souvent incompris à l’étranger, où le terme « civilisationniste » est mal perçu, voire simplement inconnu.

Avec cette journée d’études, il s’agit de poursuivre la réflexion en mettant cette fois en lumière les matériaux bruts exploités par les « civilisationnistes », appelés aussi « sources primaires » ou « corpus », dans un contexte où les humanités numériques prennent de plus en plus de place dans nos activités de recherche. La journée d’études abordera donc la nature des corpus les plus pertinents en fonction des objets de recherche, en les observant dans leur diversité, des plus officiels aux plus informels et quotidiens. Il s’agira aussi de discuter des méthodologies et usages qui permettent de les exploiter. C’est ce double regard qui permettra de mieux saisir la spécificité de la recherche en civilisation aujourd’hui, la distinguant à cet égard – peut-être – d’autres approches disciplinaires telles que l’histoire[3], la sociologie, ou l’anthropologie, pour n’en citer que quelques-unes.

L’influence des nouvelles technologies sur les corpus sera au cœur des échanges. Que les corpus soient des textes, des images fixes ou animées, des vidéos, des musiques, des chants, des œuvres d’art, des voix ou des objets, ils sont souvent aussi numérisés, transférés, transformés. Ils sont aussi adaptés en fonction des réseaux sociaux, des plateformes ou autres supports numériques par lesquels ils nous parviennent. Que deviennent les sources primaires dans ces processus ? Dans ce domaine, il conviendra aussi de s’interroger sur l’étendue de la numérisation de ces sources en Amérique latine, et notamment les sources culturelles, en comparaison de ce qui se fait dans les pays européens. Quels corpus sont numérisés ? Lesquels ne le sont pas ?

Enfin, ces transformations supposent de nouvelles matérialités qui modifient aussi nos regards, nos usages et nos méthodes d’analyse. Un dernier axe permettra d’échanger sur les résultats de notre action sur ces corpus. Le plus souvent, ces corpus sont déposés sur d’autres plateformes comme celles qui existent dans le cadre de la science ouverte, cette fois à destination d’un public d’experts. Lors de cette étape, le rôle du chercheur soulève des enjeux qu’il faut aussi prendre en compte[4]. D’autres résultats émanent de certains projets de « recherche-action » qui donnent une nouvelle vie à ces corpus, en les plaçant dans d’autres espaces numériques, grâce à des dispositifs de médiation culturelle par exemple, afin de les rendre accessibles à la société civile ou aux groupes de population concernés directement par les recherches menées.

Cette journée d’études internationale sera l’occasion de dresser un premier bilan de ces nouveaux usages dans le champ de la recherche latino-américaniste. Elle donnera lieu à la publication d’un numéro dans la revue du CRIIA, CRISOL, en 2025.

 

Organisation : Diana Burgos-Vigna pour le GRECUN – CRIIA UR Études romanes.

Proposition de communication à envoyer au plus tard le 17 juin 2024 à diana.burgosvigna@parisnanterre.fr avec nom-prénom, intitulé, argumentaire d’une dizaine de lignes, statut et rattachement scientifique, adresse électronique.

[1] https://grecun.hypotheses.org/1004

[2] Voir notamment la Revue Française d’Études Américaines, dossier sur « Civilisation américaine : problématiques et questionnaires », n° 83, janvier 2000 / ou table ronde organisée au sein de l’Institut des Amériques lors du Congrès de 2019, organisée par Jean-Paul Rocchi intitulée « Malaise dans la civilisation ? Études culturelles, transaméricanité et transdisciplinarité », https://www.institutdesameriques.fr/agenda/malaise-dans-la-civilisation-etudes-culturelles-transamericanite-et-transdisciplinarite-j-p

 

[3] Jean-Louis Guereña, « Civilisationnistes ou historiens ? », Cahiers de civilisation espagnole contemporaine, [En ligne], 1 | 2007.URL http://journals.openedition.org/ccec/117  ; DOI : 10.4000/ccec.117

[4] Voir à ce sujet les résultats de la table ronde sur les sources culturelles du congrès de l’IdA 2023 Lyon, Bilan du Congrès, p.19-21.

https://www.institutdesameriques.fr/sites/ida/files/2024-01/Bilan%20Congrès%20Biennal%20Lyon%202023_0.pdf

 

COLLOQUE INTERNATIONAL TERRITOIRES EN MOUVEMENT DANS LES MONDES HISPANIQUES DU MOYEN-AGE A L’EPOQUE CONTEMPORAINE, 11 et 12 janvier 2024

 


Colloque International Territoires en mouvement dans les mondes hispaniques du Moyen-Âge à l’époque contemporaine

Colloque international organisé par Dalila Chine Lehmann, Alice Kadri, Caroline Lepage, Ana Ramos, Diana Sarrade Cobos et Emmanuelle Sinardet, avec la participation de Lou Freda et Cecilia Reyna
 
du 11 janvier 2024 au 12 janvier 2024
 
Lieu(x) : Bâtiment Max Weber (W), SALLE DE CONFERENCE MAX WEBER
 
 

JEUDI 11 JANVIER 2024

 9h OUVERTURE

 9h30     Conférence plénière de Leonardo Valencia (Universidad Andina Simón Bolívar, Équateur) :

« Aquí tampoco, allá también. Mapa roto del paisaje histórico en la novela latinoamericana »

TABLE 1 – (RE)CRÉER LE TERRITOIRE

 11h Juan Carlos Grijalva (Assumption University, USA) : « Nuevas territorialidades: soberanía audiovisual de los pueblos ancestrales en Ecuador »

11h20 Alexandra Palau (Université de Bourgogne, Centre Interlangues – TIL) : « La “République catalane” : entre construction identitaire et communauté politique »

11h40    Maud Yvinec (Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne, UMR Mondes Américains) :

« “Espinar, cuna de la nación K’ana” y “Challhuahuacho, capital histórica de la nación Yanawara”: desterritorialización minera y reapropiación étnica del territorio en los Andes del sur peruano »

12h DÉbAT DÉjEUNER

TABLE 2 TRAVERSER LES TERRITOIRES (1)

 14h Karine Bergès (Université Paris Est – Créteil) et Diana Burgos-Vigna (Université Paris Nanterre, CRIIA UR Études romanes) : « Migrations, empoderamiento et citoyenneté. Le cas des employées de maison latino-américaines à Madrid »

14h20 Jordana Maisian (ENSA Paris-Malaquais, Laboratoire Architecture, Culture, Sociétés/UMR AUSser CNRS 3329) : « Le territoire au prisme de la disparition. César Vallejo et l’invention d’une langue transfrontalière »

14h40 Bedis Ben Ezzedine (Université de Carthage, Tunisie) : « El sueño de Mèrica : entre mito y realidad en Cuando Dios bailaba el tango de Laura Pariani »

15h DÉbAT

TABLE 3 TRAVERSER LES TERRITOIRES (2)

 16h Guilaine Nselel Bomba (Université de Dschang, Cameroun, UR LEA ERMEMIC) : « Transfert culturel et mutation identitaire dans Singularidades de un destino (2022) de Thomas Fone »

16h20 Aurélie Quentin (Université Paris Nanterre, UMR LAVUE) : « Le logement social à Medellin : la production matérielle, juridique et symbolique de nouveaux territoires d’accueil des “déplacés” »

16h40 Rocío Fuentes (Central Connecticut State University, USA) : « Puentes interculturales: Los hablantes de herencia del español »

17h Débat
 

VENDREDI 12 JANVIER 2024

TABLE 4 – TERRITOIRES ET FRONTIÈRES LINGUISTIQUES

9h30 Antoine Brahy (Université de Lorraine, ATILF/CNRS) : « Prestige et conscience linguistiques dans le monde hispanophone contemporain : un état des lieux »

9h50 Ana Ramos Sañudo (Université Paris Nanterre, CRIIA-UR Études romanes) : « Territorio e identidad en el uso de marcadores discursivos en el español de Andalucía »

10h10 DÉbAT

TABLE 5 – REGARDS SUR LES AUTRES TERRITOIRES

 11h15 Alina Castellanos Rubio (Sorbonne Université – Institut d’Études hispaniques) : « Reconfiguración territorial y gobernación colonial en los restos del imperio: de las jurisdicciones a los distritos administrativos (Cuba, 1825-1855) »

11h35 Valentina Emiliani (Università di Roma Tre, Italie – Universidad de Cantabria, Espagne) : « Una frontera interior. El barrio de la nunciatura de Madrid entre diplomacia e identidad »

11h55 Narcisse Fomekong Djeugou (EHESS – Université de Dschang, Cameroun) : « Viaje y redescubrimiento del Magreb en los poemas de Basilio Rodríguez Cañada »

12h15 DÉbAT DÉjEUNER

TABLE 6 – RECONFIGURER LES TERRITOIRES

 14h Marie Lecouvey (Université Paris Nanterre, CRIIA-UR Études romanes) : « Ville coloniale, ville indigène, ville cosmopolite : Mexico modelée par ses autorités municipales (1850-1910) »

14h20 Diana Barreto (UNAM, Mexique) et Manfredi Merluzzi (Università di Roma Tre, Italie) : « Las noches de la “heroica Valladolid” (Yucatán): entre reescritura de la historia y búsqueda de una nueva identidad »

14h40 Jules Rodrigues (Université Paul-Valéry Montpellier 3, Laboratoire 3L.AM – Langues, Littératures, Linguistique des Universités d’Angers et du Mans) : « Territoire, armée et défense nationale. De la territorialité à l’idée de défense nationale »

15h – Débat

15h30 – CLÔTURE

 
 
Partenaires :
Colloque de clôture du Projet quinquennal du CRIIA organisé avec l’appui de l’Université Paris Lumières,
de l’Institut des Amériques,
du Conseil de la Recherche de l’Université Paris Nanterre,
de la Délégation de la République de l’Équateur auprès de l’UNESCO,
de l’Ambassade de l’Équateur en France,
de l’UFR LCE de l’Université Paris Nanterre

Journée d’études franco-cubaines : 5, 7 et 8 juin 2023 

JOURNÉES D’ÉTUDES FRANCO-CUBAINES

L’enseignement de l’histoire : pratiques académiques et pédagogiques

05, 07 et 08 juin 2023

Université Paris Nanterre et Université Paris 8

Lieux :

5 juin : Salle de séminaire 1, Bâtiment Max Weber, Université Paris Nanterre

7 et 8 juin : Bâtiment A, salle A2 203, Université Paris 8

Argumentaire :

Les journées d’études La enseñanza de la historia: prácticas académicas y pedagógicas, structurée autour de plusieurs journées d’études et ateliers de recherche, a une dimension internationale et veut développer la mise en relation d’enseignant-e-s-chercheurs et de doctorant-e-s des Universités Paris 8, Paris-Nanterre et de l’Université Enrique Jose Varona de La Havane et l’Université de Camagüey Ignacio Agramonte Loynaz. Il s’agit d’une manifestation scientifique visant à promouvoir et développer les échanges entre enseignant-e-s-chercheurs et étudiant-e-s de doctorat de deux traditions universitaires différentes. Les journées d’études se structurent autour d’une vraie interdisciplinarité et les ateliers de travail veulent lancer une réflexion comparatiste sur l’épistémologie et les pratiques de recherche menées dans les mondes universitaires cubain et français.

Cette collaboration institutionnelle a commencé lors du séjour du professeur Felipe Pérez Cruz à l’Université Paris 8 (18 octobre au 18 novembre 2016 https://alhim.hypotheses.org/date/2016/10/15) invité par le Laboratoire d’Etudes Romanes de l’Université Paris 8. L’école d’été-journées d’études est née avec le but de pouvoir développer et signer une convention entre universités et ainsi constituer un groupe de travail qui appui la circulation de discours, savoirs et pratiques de recherche. Elle s’est continué lors de l’école d’été Dialogos de historiografia y enseñanza de la historia latinoamericana y caribeña (du 18 au 22 juin 2018 https://alhim.hypotheses.org/1191 ) qui a eu lieu au Centro de Estudios Educacionales à La Havane. La convention est en traint d’être finalisée et sa signature est prévue lors de la réalisation des prochaines journées d’études à Paris.

L’objectif principal est de transmettre, d’une part comme de l’autre, des savoirs et des expériences professionnelles en matière de recherche liés aux diverses disciplines structurant ce projet. Transversalité et interdisciplinarité sont les mots clé de ce programme qui inclue des enseignant-e-s-chercheurs et des doctorant-e-s du laboratoire Etudes romanes (EA 369) de l’Université Paris-Nanterre et du Laboratoire d’Études Romanes (EA 4385) de l’Université Paris 8.

Le choix du programme de travail est en adéquation avec celui de notre démarche intellectuelle. La nature volontairement composite du public permettra d’emblée d’enrichir la vision disciplinaire de chaque doctorant-e et d’élargir la vue intellectuelle et épistémologique de leur objet de recherche par des approches venues des nombreux champs de savoir sollicités.

L’intérêt du projet (dont la langue de communication principale sera l’espagnol) consiste à confronter la tradition universitaire française aux grilles de lectures cubaines autour des plusieurs sujets. Trois ateliers réuniront des enseignant-e-s-chercheurs et des doctorant-e-s de nos deux universités et de l’université cubaine ; des conférences d’enseignant-e-s-chercheur des deux pays permettront également d’entamer un dialogue intellectuel fécond entre les communautés universitaires. La transversalité est autre des mots-clés de ce programme. La participation des doctorant-e-s français-e-s contribue également à véhiculer les méthodes d’apprentissage de recherche appliquées dans le système français, ce qui permettra d’établir une base de comparaison intellectuelle entre les deux cultures universitaires.

Le projet tient compte aussi du volet institutionnel, qui vise à promouvoir l’internationalisation des activités universitaires françaises et à stimuler la mobilité des étudiants et des enseignant-e-s-chercheurs dans les deux sens. La manifestation proposée contribuera à développer les projets en cours et à en inaugurer ceux à venir : promotion de cotutelles, stimulation de la mobilité enseignante et surtout étudiante dans les deux sens, et projets de recherche communs.

L’Université “Enrique José Varona” est le centre formateur d’enseignants du système universitaire cubain. Le professeur Pérez Cruz est le directeur du Projet national de recherche sur l’enseignement de l’Histoire du Programme National de Science du Ministère de l’Education (2019-2022). Quatre autres universités cubaines ont participé à ce projet, qui se termine par 20 résultats scientifiques. Les résultats des journées d’études prévues pour septembre-octobre seront partagés par l’ensemble de la communauté universitaire cubaine.

À cette occasion, la participation cubaine s’est élargie avec l’incorporation de l’Université de Camagüey Ignacio Agramonte Loynaz, dont les professeurs ont participé à l’événement conjoint organisé à La Havane en 2018. L’Université de Camagüey faisait partie du groupe d’universités participant au projet susmentionné sur l’enseignement de l’histoire, et sa coordinatrice, la professeure María Isabel Bardina Torres, nous a rendu visite en 2018 avec le professeur Pérez Cruz. Cette université a une expérience particulière dans la formation de docteurs en histoire de l’éducation.

Enfin, nous souhaitons organiser cette manifestation afin de promouvoir les activités universitaires et les échanges académiques au-delà des axes de coopération traditionnels. Il nous apparaît en effet essentiel que, malgré les contingences et les conjonctures politiques du moment, la coopération universitaire continue à se développer et à servir à mieux se comprendre.


JORNADAS DE ESTUDIO FRANCO-CUBANAS

La enseñanza de la historia: prácticas académicas y pedagógicas

Las jornadas de estudio La lectura de la Historia: prácticas académicas y pedagógicas, estructuradas en torno a varias jornadas de estudio y talleres de investigación, tienen una dimensión internacional y el objetivo de desarrollar la conexión entre profesores-investigadores y estudiantes de doctorado entre las Universidades Paris 8, Paris-Nanterre, Universidad de Ciencias Pedagógicas “Enrique José Varona” de La Habana y la Universidad de Camagüey Ignacio Agramonte Loynaz, en  Camagüey, provincia al oriente de Cuba.

Se trata de un evento científico destinado a promover y desarrollar intercambios entre profesores-investigadores y estudiantes de doctorado de dos tradiciones universitarias diferentes. Las jornadas de estudio se estructuran en torno a una interdisciplinariedad real y los talleres tienen como objetivo lanzar una reflexión comparada sobre la epistemología y las prácticas de investigación realizadas en el mundo universitario cubano y francés.

Esta colaboración institucional se inició durante la estancia del profesor Felipe Pérez Cruz en la Universidad de París 8 (18 de octubre al 18 de noviembre de 2016 https://alhim.hypotheses.org/date/2016/10/15) invitado por el Laboratorio de Estudios Romanos en la Universidad de París 8.

Las jornadas de estudio-escuela de verano nacen con el objetivo de poder desarrollar y firmar un convenio entre universidades y así constituir un grupo de trabajo que apoye la circulación de discursos, conocimientos y prácticas de investigación. Continuó durante la escuela de verano Dialogos de historiografia y enseñanza de la Historia latinoamericana y caribeña (18-22 de junio de 2018 https://alhim.hypotheses.org/1191 ) celebrada en el Centro de Estudios Educacionales de La Habana, de la citada Universidad cubana. Un primer borrador de este convenio ya está en intercambio de las partes y pensamos que la escuela prevista para septiembre-octubre nos permita dejar establecido este instrumento de colaboración.

El principal objetivo es transmitir, por un lado y por otro, conocimientos y experiencia profesional en la investigación relacionada con las distintas disciplinas que estructuran este proyecto. Transversalidad e interdisciplinariedad son las palabras clave de este programa, que incluye a profesores-investigadores y estudiantes de doctorado del Laboratorio de Estudios Romanos (EA 369) de la Universidad de París-Nanterre y del Laboratorio de Estudios Romanos (EA 4385) de Universidad Paris 8.

La elección del programa de trabajo está en consonancia con la de nuestro enfoque intelectual. La naturaleza deliberadamente compuesta de la audiencia enriquecerá de inmediato la visión disciplinar de cada estudiante de doctorado y ampliará la mirada intelectual y epistemológica de su objeto de investigación a través de enfoques desde los múltiples campos de conocimiento solicitados.

El interés del proyecto (cuyo principal idioma de comunicación será el español) consiste en confrontar la tradición universitaria francesa con las rejillas de lectura cubanas en torno a las distintas materias. Tres talleres reunirán a profesores-investigadores y estudiantes de doctorado de nuestras dos universidades y dos universidades cubanas.

Las conferencias de profesores-investigadores de los dos países también permitirán un fructífero diálogo intelectual entre las comunidades universitarias. La funcionalidad cruzada es otra de las palabras clave de este programa. La participación de estudiantes de doctorado franceses también ayuda a transmitir los métodos de aprendizaje de la investigación aplicada en el sistema francés, lo que establecerá una base para la comparación intelectual entre las dos culturas universitarias.

El proyecto también tiene en cuenta el componente institucional, que tiene como objetivo promover la internacionalización de las actividades universitarias francesas y estimular la movilidad de estudiantes y profesores-investigadores en ambas direcciones. El evento propuesto ayudará a desarrollar los proyectos actuales y lanzar los que están por venir: promoción de la supervisión conjunta, estimulación de la movilidad docente y especialmente estudiantil en ambas direcciones, y proyectos de investigación conjunta.

La Universidad “Enrique José Varona” es el centro ramal para la formación de profesores en el sistema de universidades cubanas. El profesor Pérez Cruz ha sido el jefe del Proyecto nacional de investigación sobre la enseñanza de la Historia del Programa Nacional de Ciencia del Ministerio de Educación (2019-2022). En este proyecto participaron otras cuatro universidades cubanas, y cierra con 20 resultados de ciencia, por lo que las experiencias a transmitir y compartir se revertirán en un escenario que rebasa el ámbito de su propia Universidad.

En esta oportunidad se amplía la participación cubana con la incorporación de la Universidad de Camagüey Ignacio Agramonte Loynaz, cuyos profesores participaron en el evento conjunto realizado en La Habana en el 2018. La Universidad de Camagüey integró el colectivo de universidades participantes del referido proyecto sobre la enseñanza de la Historia, y su coordinadora la profesora María Isabel Bardina Torres nos visitó en el propio 2018 junto con el profesor Pérez Cruz. Esta Universidad cuenta con una experiencia particular en la formación de doctores en Historia de la Educación.

Finalmente, queremos organizar este evento con el fin de promover las actividades universitarias y los intercambios académicos más allá de los ejes tradicionales de cooperación. Nos parece fundamental que, a pesar de las contingencias y circunstancias políticas del momento, la cooperación universitaria siga desarrollándose y sirva para entenderse mejor.

Coordinateurs/Coordinadores :

Enrique FERNANDEZ DOMINGO

enrique.fernandez-domingo@univ-paris8.fr

Laboratoire d’études romanes (LER)-ALHIM-Université Paris 8

Nathalie JAMMET-ARIAS

nathalie.jammetarias@yahoo.fr

Laboratoire Etudes romanes (EA 369) -Université Paris-Nanterre

Felipe de Jesús PÉREZ CRUZ

felipepc6755@gmail.com

Universidad de Ciencias Pedagógicas « Enrique José Varona » de la Habana

Colloque CRIIA “(Re)penser l’événement : une mise en perspective de l’Amérique latine de 2022”, 27 et 28 janvier 2023

Programme du colloque

« (Re)penser l’événement : une mise en perspective de l’Amérique latine de 2022 »

 Vendredi 27 et samedi 28 janvier 2023

Lieu : Maison du Mexique, Cité Internationale Universitaire de Paris
9C Boulevard Jourdan, 75014 Paris
 
 
 

Vendredi 27 janvier

9h : Accueil des participants

9h30 : Inauguration du colloque par Claudia Saucedo, directrice de la Maison du Mexique

 9h40-11h10 : Commémorations transmédiales de l’événement en 2022

Modératrice : Emmanuelle Sinardet

Lévana Garçon, « Cantos de Tumba francesa a los Independientes de Color (2022) de Yasmani Castro Caballero. Conmemorar el 110 aniversario de la masacre del Partido Independiente de Color en Cuba (1912) »

Marisol Martini, « Argentina 1985, 37 años después »

Sabrina Wajntraub, « Quand la diffusion de la série-événement Santa Evita coïncide avec la commémoration du 70ème anniversaire de la mort d’Eva Peron : une série militante ? »

Débats

11h10-11h30 : Pause-café

11h30-12h30 : (Re)lectures de la littérature latino-américaine de 2022

Modératrice : Françoise Aubès

 Cecilia Reyna, « 2022, “justo centenario” de Aurora Venturini. Reediciones, rectificaciones, reparaciones: cómo y por qué leer a la autora hoy »

David Barreiro Jiménez, « El nuevo bum de la literatura peruana: su existencia o no y la relación con la historia convulsa del país »

Elena Geneau, « La línea verde: los escenarios transversales de la CF, el ecofeminismo, y el eco-horror y la Cli-Fi en América Latina »

Débats

12h30-14h30 : Déjeuner

14h30-16h : Références et projets culturels de l’Amérique latine de 2022

Modératrice : Catherine Heymann

Yann Seyeux, « Tecnologías Vitales (2022) d’Edgar Gómez Cruz : une invitation à (enfin) penser les cultures numériques depuis l’Amérique latine »

Sophie Marty, « “La espada de Bolívar no sale” (I. Duque) : acerca de ciertos símbolos y reliquias en la investidura de Gustavo Petro »

Inès Jacques, « Los centros culturales comunitarios en Yucatán : espacios privilegiados para la recuperación y la revalorización de la cultura y de la lengua mayas en Yucatán en 2022 »

 Débats

 Samedi 28 janvier

9h : Accueil des participants

9h30-10h30 : Le Chili dans la tourmente : les conséquences de l’Estallido social sur 2022

Modérateur.rice : Nathalie Jammet Arias

Anne Monsus, « Mi país imaginario de Patricio Guzmán, un événement pour représenter les événements récents au Chili »

Julia de Ípola, « Le plébiscite constitutionnel chilien de 2022 : la franja electoral en perspective »

Débats

10h30-11h : Pause-café

11h-12h : Les violences de genre et ses luttes : une perspective transcontinentale depuis 2022

Modérateur.rice : Diana Burgos-Vigna

Alexia Grolleau, « L’affaire de la machi Betiana et des prisonnières politiques mapuche en Argentine : une violence intersectionnelle »

Tatiana Salazar Cortez, « El caso de María Belén Bernal Otavalo: el estado ecuatoriano, los feminicidios y la inacción neoliberal »

Débats

12h : Clôture et bilan du colloque

 Comité d’organisation :

Julia de Ípola, doctorante (CRIIA) juliadeipola@gmail.com

Lévana Garçon, doctorante (CRIIA-CERMA) levana.garcon@gmail.com

Alexia Grolleau, doctorante (CRIIA) poeminaag@gmail.com

Caroline Lepage, Professeure (CRIIA) lepagebx3@gmail.com

Yann Seyeux, doctorant (CRIIA) yann.seyeux@gmail.com

Emmanuelle Sinardet, Professeure (CRIIA) emmanuellesinardet@yahoo.fr

 

Comité scientifique : 

François Aubès, Professeure émérite (CRIIA, Université Paris Nanterre)

Diana Burgos Vigna, Professeure (CRIIA, Université Paris Nanterre)

Betty Espinosa, Professeure (FLACSO-Ecuador)

Catherine Heymann, Professeure émérite (CRIIA, Université Paris Nanterre)

Françoise Martinez, Professeure (Sorbonne Université)

Colloque international – Centre d’études équatoriennes (CEE) : “Crear en el siglo XX. Las producciones culturales ultra contemporáneas en el Ecuador”, 18 et 19 mars 2022

Colloque international 

du Centre d’études équatoriennes (CEE) 

de l’Université Paris Nanterre – CRIIA / UR Etudes romanes

et de la Asociación de Ecuatorianistas (AE)

 

CREAR EN EL SIGLO XXI: 

LAS PRODUCCIONES CULTURALES ULTRA CONTEMPORÁNEAS

EN EL ECUADOR

 

Créer au 21e siècle : 

Les productions culturelles ultra-contemporaines en Équateur

 

Campus de Nanterre, salle des conférences Max Weber

Vendredi 18 mars et samedi 19 mars 2022

 

Avec l’appui de l’IDA – Institut des Amériques,

Avec l’appui de l’IFEA – Institut français des études andines,

Avec l’appui du Conseil scientifique de l’Université Paris Nanterre,

Avec l’appui de University of Louisville,

Avec l’appui de la représentation de la République de l’Équateur auprès de l’UNESCO.

 

 

Vendredi 18 de marzo de 2022

 

9h30 – Ouverture par Diana Burgos, co-directrice de l’UR Études Romanes – Université Paris Nanterre.

09h45 – 10h20 – Poesía ultra contemporánea: ¿hacia nuevos imaginarios? (1)

Bernardita Maldonado, Universidad Autónoma de Barcelona: “El imaginario poético animal en las escrituras de César Dávila Andrade y Kelver Ax”.

Pausa

10h50 – 12h00 – Poesía ultra contemporánea: ¿hacia nuevos imaginarios? (2)

Dan Rogers, Wabash College: “La poesía reciente de Jorge Dávila Vásquez”.

Inés Mónica Sarmiento-Archer, Hofstra University-New York: “Escritores representativos de la literatura ecuatoriana en el marco de la ultra contemporaneidad: la poética de Telmo Herrera”.

Almuerzo

14h00 – 15h00 – Tradición y (re)novación en la narrativa ultra contemporánea

María Angélica Espinel, Universidad Nacional de Mar del Plata-Argentina: “Escribir desde el cruce de géneros. Una aproximación a Tiempo de Abdón Ubidia”.

Anne-Claudine Morel, Université de Nice: “El coleccionista de sombras (2021) de Javier Vásconez: entre innovación y tradición”.

Pausa

15h15 – 16h15 – Escribir las crisis en tiempos de Covid

Emmanuelle Sinardet, Université Paris Nanterre, Centre d’études équatoriennes – UR Études romanes: “Escribir en los tiempos del Covid: el tiempo recobrado de Vásconez”, acerca de Matinée en el cine Bolívar / Matinée au cinéma Bolivarpor Javier Vásconez, edición bilingüe con traducción de Florence Baillon.

Manuel F. Medina, University of Louisville: “Distopía y utopía imaginada en la narrativa reciente de Solange Rodríguez Pappe”.

Pausa

16h30-17h30 – Palabras de autor@s

Conferencia de Ivonne Gordon, University of Redlands: “La textura del tiempo: un renacimiento de piedad por cada detalle del mundo en la poesía”.

Conferencia de Telmo Herrera y lectura de su última creación con Deerie Sariols: Nadia y nadie, publicado por Atopia Editorial-España, 2021.

 

Sábado 19 de marzo de 2022

10h00 – 11h30 – ¿Producciones culturales mainstream o obras comprometidas? 

Yann Seyeux, Université Paris Nanterre, Centre d’études équatoriennes – UR Etudes romanes: “Nancy Risol en YouTube, entre cultura digital y cultura kichwa”.

David Macias Barres, Université Lyon 3: “Identidad, lenguaje y estereotipos en el programa televisivo Tres familias”.

Diana Sarrade Cobos, Université de Bordeaux, Centre d’études équatoriennes –UR Etudes romanes: “La expresión artística al servicio de la causa medioambiental en Ecuador: el grupo de rock metal andino Curare y los muralistas de TenazGraff”.

Pausa

11h45 -13h00 – Presentación de proyectos y de libros

Franklin Fuentes, ESIEE-Paris: “Hollín o lo que queda en el fondo de una botella de un naufrago”, acerca de los proyectos literarios actuales de Telmo Herrera.

Manuel F. Medina, University of Louisville: La Asociación de Ecuatorianistas (AE), perspectivas y proyectos al salir de la pandemia.

 

Séminaire Perspectives Transaméricaines : “Moderniser la nation : « race » et citoyenneté dans les Amériques”, 01 mars à 17h

Séminaire Perspectives Transaméricaines

Moderniser la nation : « race » et citoyenneté dans les Amériques


Séance autour du sujet d’agrégation externe d’espagnol pour la session 2022.Le mardi 1er mars de 17h à 19h – Campus Condorcet et rediffusion en ligne.

Coordination scientifique : Yves Saint-Geours (Conseil Supérieur de la Magistrature)
Intervenants : Emmanuelle Sinardet (Université Paris Nanterre) et Pap Ndiaye (Sciences Po)
Discussion : Jean Baptiste Thomas (Université de Poitiers)


“L’histoire de l’Amérique latine de la fin du XIXe siècle est marquée par l’arrivée au pouvoir de nouveaux partis politiques dits « libéraux », suite à des guerres civiles qui, dans les années 1890, les opposent à des partis dits « conservateurs », et dont ils sortent généralement vainqueurs. Leur objectif commun : moderniser la nation. En Amérique latine en général, et dans les Andes en particulier, ces processus de modernisation sont pensés par des élites politiques qui prennent pour modèles les nations dites « développées ». Les États-nations doivent être consolidés, l’industrialisation engagée et les esprits préparés, pour pouvoir intégrer le concert des nations considérées comme civilisées. Ces processus de modernisation passent par des réformes économiques, sociales et politiques, mais ils doivent commencer par éliminer les obstacles au progrès. Or, en Bolivie, en Équateur et au Pérou, la composante indigène de la population, bien plus importante que dans les nations voisines, est considérée comme un facteur néfaste au progrès. Penseurs et hommes politiques se saisissent alors de la question raciale pour définir leur projet de société”.

Inscription en ligne :

https://institutdesameriques.fr/fr/article/seminaire-perspectives-transamericaines-moderniser-la-nation-race-et-citoyennete-dans-les

 

Colloque international ” Dé-boulonnages : Naissance, vie et mort des statues dans les Amériques (XVIIIe-XXIe) ” (20-21 janvier 2022)

Le CRIIA (UR Études romanes), l’ESNA-Mondes Américains (UMR 8168), le Centre d’études mexicaines et centraméricaines (UMIFRE 16) et le CNRS coorganisent le colloque international “Dé-boulonnages : Naissance, vie et mort des statues dans les Amériques (XVIIIe-XXIe)”, avec l’appui de l’IDA – Institut des Amériques, et de la Comue UPL, Université Paris Lumières.

Date(s)

du 20 janvier 2022 au 21 janvier 2022

Lieu(x)

Bâtiment Max Weber (W) – Université Paris Nanterre, Bâtiment Max Weber / Salle des séminaires

Et par Skype via le lien suivant : https://join.skype.com/BXekGD9RJnGP

Dé-boulonnages
Naissance, vie et mort des statues dans les Amériques (XVIIIe-XXIe)

 

Colloque international
Jeudi 20 et vendredi 21 janvier 2022

Nanterre, Université Paris Nanterre, Bâtiment Max Weber / Salle des séminaires
Mexico, Centre d’études mexicaines et centraméricaines en visioconférence

Organisateurs : Université Paris-Nanterre, CRIIA-UR Etudes romanes, ESNA, Mondes Américains (UMR 8168), Centre d’études mexicaines et centraméricaines (UMIFRE 16), CNRS
Avec l’appui de l’IDA – Institut des Amériques, et de la Comue UPL, Université Paris Lumières

Programme :

Jeudi 20 janvier

14h – Accueil par Caroline Rolland Diamond (Vice-Présidente du CA de l’UPN) et Diana Burgos (co-directrice de l’UR Études Romanes)
Conférence introductive par Emmanuel FUREIX (Université Paris Est Créteil) : « Les Iconoclasmes dans l’histoire »

15h – 16h30    Présidence assurée par Armelle Enders
Audrey CELESTINE (Université de Lille/CERAPS/CIRESC), « La fin de Joséphine cou-coupé : enjeux locaux et transnationaux de la destruction d’une statue emblématique en Martinique ».
Yann SEYEUX (CRIIA/Université Paris Nanterre), « Pour un vandalisme virtuel. Enjeux de la reconstruction 3D des statues vandalisées de la Plaza Baquedano à Santiago du Chili en 2019 ».
Sandra ASSUNCAO (CRILUS/Université Paris Nanterre), « Le Monumento às Bandeiras: récits et contre-récits de l’identité paulista. Sao Paulo XXe siècle ».

17h – 18h30    Présidence assurée par Diana Burgos (CRIIA/Université Paris Nanterre)
Arnaud EXBALIN (CEMCA-CNRS/Mondes Américains), « Chevaucher vers l’oubli. Les statues équestres de Charles IV et de Pizarro. Mexico-Lima, XVIIIe-XXIe siècles ».
Emmanuelle PEREZ TISSERANT (Framespa/Toulouse2 Jean Jaurès), « La statue de Junipero Serra, un religieux canonisé – Californie ».
Marie LECOUVEY et Emmanuelle SINARDET (CRIIA/Université Paris Nanterre), « Une “décolombisation” polémique : les cas de Mexico et de Caracas ».

Vendredi 21 janvier

14h30 – 16h00           Présidence assurée par Pierre Ragon (ESNA//Université Paris Nanterre)
Diana SARRADE (CRIIA/Université de Bordeaux), « El monumento de Isabel La Católica en Quito : el pintarrajeo de la discordia, entre atentado al patrimonio y reconstrucción de la memoria histórica ».
Andrew HOUCK (CREA/Université Paris Nanterre), « “No More White Supremacy” : le déboulonnage des monuments confédérés à l’épreuve de Black Lives Matter ».
Emmanuel FALGUIERE (EHESS/Paris), « Des obélisques sur les plaines : histoires locales et paysages ruraux dans l’Ouest états-unien (1900-1920) ».

16h30 – 18h00           Présidence assurée par Veronica Zárate Toscano (Instituto Mora, México)
Marcela DAVALOS (INAH México), « El monumento a los Indios Verdes en tres tiempos, tres contextos y tres interpretaciones, Ciudad de México siglo XX ».
Sebastián VARGAS (Universidad del Rosario, Colombia), « Interviniendo monumentos, redefiniendo lugares. La memoria social y el espacio público durante el Paro Nacional, Colombia (2021) ».
José de NORDENFLYCHT CONCHA, (Universidad de Playa Ancha, Valparaíso), « Historia de dos monumentos en Chile: el ascenso del héroe, la caída de un villano y el olvido de Rodin ».

Clôture par Maya Collombon, directrice du CEMCA

Contacts: Arnaud Exbalin (arnaud.exbalin@parisnanterre.fr, Mondes Américains-ESNA), Marie Lecouvey (mlecouve@parisnanterre.fr,) et Emmanuelle Sinardet (emmanuellesinardet@yahoo.fr, CRIIA-UR Études Romanes-Université Paris Nanterre)

Jornadas de historiografía sobre la investigación del Chile contemporáneo

Jornadas de historiografía sobre la investigación del Chile contemporáneo

Universidad de Sevilla Facultad de Geografía e Historia

Aula Carriazo

9 de diciembre de 2021

COMITÉ CIENTÍFICO

Enrique Fernández Domingo (Université Paris 8) Alvar de la Llosa (Université Lumière Lyon 2) Encarnación Lemus López (Universidad de Huelva)

Hernán Venegas Valdebenito (Universidad de Santiago de Chile) Nathalie Ludec (Université Rennes II)

Eva Fernández (Universidad Autónoma de Querétaro) Igor Goicovic Donoso (Universidad de Santiago de Chile)

PROGRAMA

9 DE DICIEMBRE DE 2021

9:30 BIENVENIDA A LOS PARTICIPANTES

9:45 JOSÉ SALDAÑA (Universidad de Sevilla) “Los diputados por Chile en las Cortes de Cádiz: nuevos enfoques y aportes”

10:10 ENRIQUE FERNÁNDEZ DOMINGO (Université Paris 8) “Los relatos de viajes como fuente histórica del Chile decimonónico”

10:35 MARÍA EUGENIA PETIT-BREUILH (Universidad de Sevilla) “La gestión de desastres en la época republicana de Chile: el caso del terremoto de 1835″.

Preguntas y debate Café

11:15 INMACULADA SIMÓN (Universidad de Sevilla) “Gobernanza del agua en el norte de Chile durante el siglo XIX”.

11:40 JUAN LUIS CARRELLÁN (Universidad de Córdoba) “La comunidad alemana en Chile durante la Primera Guerra Mundial: movilización y retaguardia”

12:05 ALVAR DE LA LLOSA (Université Lumière Lyon 2) “Franco-chilenos en la Primera Guerra Mundial, ¿sin novedades en los archivos?”

Preguntas y debate Almuerzo

16:00 ENCARNACIÓN LEMUS (Universidad de Huelva) “Los últimos refugiados y las tensiones bilaterales entre Chile y España (1939/1941)”

16:25 NATHALIE JAMMET-ARIAS (Université Paris Nanterre) “Chile-Francia: las rutas del exilio”

Preguntas y debate

17:05 HERNÁN VENEGAS (Universidad de Santiago de Chile) “La ciudad de Santiago y la transformación de sus formas de habitar 1910-1940 (De la Población Morandé a la Población Lo Franco)”. (Vía zoom a las 13:05 horas de Chile)

17:30 JOSÉ DIAZ DIEGO (Universidad Pablo de Olavide) “El imaginario latifundista: la reforma agraria en la memoria de los dueños de fundo chilenos”

Preguntas y debate 18:00 CLAUSURA